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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 13:29
Bonjour,


J’ai le plaisir de vous convier au prochain concert du DUO 2N que je forme avec le flutiste Alexandre NASSAN: le concert aura lieu le 16 mai a 20h30 a l'Eglise des Billettes a PARIS (24 rue des Archives, metro Hotel de Ville) avec au programme BACH, BEETHOVEN, SCHUMANN, REINECKE et POULENC (cf. l'affiche en piece jointe).

Vous pouvez reserver vos places des a present au 0608751388 ainsi qu'a la FNAC, en billeterie ou par internet sur le lien suivant:
http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Musique-classique-RECITAL-FLUTE-ET-PIANO-PAR-DUO-2N-BI165.htm
N'hesitez pas a diffuser l'information aupres de votre entourage!
Musicalement

Michael NGUYEN
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 00:01

À Mondoubleau, à 20h30...



"Vous avez dit classique...": Ouverture du Freischütz de Weber, 5e symphonie de Beethoven... Un programme tout en énergie et en couleurs...

Le Minautore de Vendôme en avait eu la primeur, le 1er février. Ouzouer le Marché a été la deuxième halte de l'orchestre le 20 mars.
Après Mondoubleau, L'EO41 s'arrêtera à Saint Laurent-Nouan le 2 juin, puis le 20 à l'église de Fréteval...

Un chef passionné, des musiciens emportés...

Allez, autorisons-nous un billet d'humeur au milieu d'une annonce!
L'Ensemble orchestral du Loir et Cher est peu subventionné: il est probablement plus important de subventionner une dizaine d'orchestres parisiens qui n'arrivent pas toujours à faire le plein que l'unique orchestre du Loir et Cher qui remplit les salles des fêtes et les églises d'une région dont on imagine que l'unique culture qui vaille est celle du blé et du colza... On nous rétorquera que tout le monde a perdu des plumes, pourtant il en va des orchestres comme des gens... dix-mille euros enlevés à un million rapporteront plus à celui qui les prend, mais feront toujours moins mal que cent enlevés à mille...

Pendant ce temps, l'EO41 présente aussi les richesses de la musique d'orchestre aux enfants des écoles de tout le département, dans l'après-midi qui précède quasiment chaque concert. Il y a parfois jusqu'à 5 ou 600 enfants à ces séances éducatives.


Les musiciens, tous diplômés de conservatoires régionaux ou nationaux, sont professeurs dans les écoles de musique du Loir et Cher, d'Orléans, d'Indre et Loir, de Sarthe... L'EO41 représente aussi pour eux une de ces rares oasis de musique, d'exigence et de qualité, auprès desquelles ils vont avidement se ressourcer en même temps qu'ils transmettent leur art aux enfants - et parfois aux adultes - de la "ruralité".

C.P
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 00:30
ça se rapproche...

    Quand je pense à mes années parisiennes, lorsque la moindre date de répétition de musique de chambre était un casse-tête... À présent, nous habitons à plusieurs dizaines de kilomètres les unes des autres et nous faisons avec enthousiasme (pour longtemps j'espère!) des heures de voiture pour aller chez les uns, chez les autres et dans nos diverses écoles dont les salles sont totalement hors norme!


    Quel étonnant petit quatuor que ce K159 de Mozart. Plus on le joue, plus on s'amuse. 17 ans, il avait, le bonhomme, quand il a commis ce cycle "milanais". lorsqu'on égrenne la liste de ses oeuvres antérieures, on s'aperçoit qu'il est déjà un "vieux d'la vieille"... On a beau le savoir, ça fait toujours quelque chose!
Le deuxième mouvement est vraiment intéressant, plein de belles "mozartités" (!) et le troisième est très amusant. On ne peut s'empêcher de penser au personnage du film "Amadeus".

Quoi de commun entre Mozart et Smetana? Au moins, leur précocité: On lit dans "le Guide de la musique de chambre", chez Fayard, qu'il remplaça son père dans un quatuor de Haydn à 4 ans - ce qui lui donne aussi en partage avec Mozart un père violoniste - et qu'il transcrivit de mémoire les opéras d'Auber à 6 ans... Bon...

    Rien de très drôle en revanche, dans son quatuor n°1 "de ma vie"... C'est son premier quatuor mais il est déjà un homme usé. Comme Beethoven et plus encore, il est sourd. Totalement. Depuis deux ans. Comment suporter de ne jamais entendre réellement l'effet produit par ce qu'on a imaginé... Quel monde intérieur, quelle richesse dans l'enchevêtrement des thèmes et des contrechants...

    Une terrifiante partie d'alto, tour à tour expression de la fatalité et triviale image de la fête et de la chasse. Comme de bien entendu, une folle déclaration d'amour au violoncelle, passionnément reprise au premier violon. Le dernier mouvement est un galop effréné en quartes brisées au bout duquel surgit, bouleversante, l'harmonique "mi" figurant l'odieux sifflement qui précéda sa surdité. La fin est plus un abandon qu'un apaisement, une dernière larme après la révolte.

Nous essaierons de dire tout cela:
aux Greniers de l'Abbaye 41100 Vendôme
dimanche 10 mai à
17h
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